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Des agents du centre des finances publiques de Brive (Corrèze), appuyés par des membres de l’union locale de la CGT, ont bloqué le jeudi 2 janvier, dès 7 h 30, l’accès au bâtiment situé rue Gontran-Royer. Ils protestent contre le projet de réforme des retraites mais aussi contre la réorganisation de leurs services.
Le soleil n’était pas encore levé sur la nouvelle année, le jeudi 2 janvier à 7 h 30 que la mobilisation contre le projet de réforme des retraites reprenait de plus belle à Brive, en Corrèze. Pour cette première action de l’année 2020, ce sont les agents du centre des finances publiques qui ont enfilé les chasubles et accroché des pancartes.
Bloquer la remontée des comptes de l’Etat
En ce premier jour ouvré de l’année, l’action était également symbolique : il s’agissait de "bloquer l’arrêté comptable annuel des comptes de l’Etat". Le syndicaliste CGT Sébastien Fouillade, agent de la DGFIP, explique que cette manipulation "informatisée mais assez technique" se déroule habituellement le 2 janvier.
Dès l’heure d’ouverture des bureaux, ce dernier faisait partie d’une délégation qui a bloqué l’accès au centre, empêchant une petite vingtaine de ses collègues d’accéder à leur poste et de procéder à cette action. Le tout, dans le calme. "On avait prévenu les collègues, on n’est pas dans le conflit."
Peu après 8 heures, les manifestants apprenaient que le directeur départemental et son adjoint quittaient Tulle pour venir les rencontrer.
La CGT remontée à bloc
L’union locale de la CGT a prêté ses forces aux agents des impôts, ce jeudi matin. "Les annonces du Président ont été vues comme une provocation. Là, c’est clair qu’on va mettre la pression. Jusqu’au 9 janvier, on s’inscrira dans toutes les actions des entreprises, prévient Thierry Rousseau, secrétaire général. On va mener des actions coup-de-poing puisque le gouvernement ne comprend que ces méthodes-là."
Contre la réorganisation des services des impôts
Mais le mouvement devant le centre briviste, où travaillent une centaine d’agents, visait aussi à protester contre le projet de réorganisation des services. "Certains ont déjà fait quatorze jours de grève en 2019, rappelle Sébastien Fouillade. Et la majorité des conseils municipaux de la Corrèze ont pris des motions contre ce projet."
Sur les pancartes, on pouvait notamment lire : "Quand nous fermons, c’est pour rester ouverts". Une manière de pointer le fait qu’avec la nouvelle organisation souhaitée par leur ministère de tutelle "et la généralisation des accueils sur rendez-vous, les usagers trouveront la porte fermée".
Article La Montagne du 2/1/2020
Article publié le 6 janvier 2020.