vous êtes ici : accueil > Actualité > A la DGFiP

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

"On sait qu’on fait un métier à risque". Après la mort d’un contrôleur fiscal, des inspecteurs des impôts de la Côte d’Azur témoignent

Un agent du fisc a été tué lundi après avoir été séquestré avec une collègue dans le cadre d’un contrôle fiscal chez un brocanteur de Bullecourt (Pas-de-Calais). Emoi au sein de la profession.
"On est dans l’émotion, souffle, au téléphone, Odile Girard-Pagola, secrétaire départementale de la CGT finances publiques des Alpes-Maritimes, dont la voix se brise en évoquant l’assassinat d’un agent des impôts du Pas-de-Calais lors d’un contrôle fiscal lundi et l’agression de la vérificatrice qui l’accompagnait. Elle a rendu visite ce mardi matin à ses collègues de la brigade de vérificateurs (agents qui réalisent les contrôles externes) de l’antenne de Grasse.
"On sait qu’on fait un métier à risque. Mais mourir pour son métier, c’est quelque chose qu’on n’a pas vraiment envisagé" résume-t-elle.
"Nous intervenons seul chez le contribuable"
Lors d’un contrôle fiscal, "nous intervenons seul, sauf en Corse où il a été demandé de se déplacer en binôme. Dans le Pas-de-Calais, la vérificatrice, ne sentant pas le contribuable, a probablement demandé à son supérieur de venir avec elle. Et c’est lui qui est mort. Souvent le contribuable est accompagné de son comptable le jour du rendez-vous. Ce qui n’était pas le cas dans cette affaire or c’est bien qu’il y ait une tierce personne en cas de contrôle tendu", commente Odile Girard-Pagola.

La suite dans l’article Nice Matin du 22 novembre 2022

Article publié le 23 novembre 2022.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.