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Des clés pour aider les agents dans leurs projets de mobilité professionnelle

Après la réforme de la fonction publique de 2019, qui a prévu un certain nombre de dispositifs pour développer les mobilités professionnelles, la direction générale de l’administration et de la fonction publique publie un guide pour accompagner les agents dans leurs projets. De manière à ce qu’ils en soient pleinement acteurs.

Promouvoir et favoriser la mobilité et les transitions professionnelles dans le secteur public, mais aussi en dehors. Depuis plusieurs années, c’est la volonté de nombreux gouvernements. C’est aussi celle de l’équipe Macron, au travers notamment de sa réforme de la fonction publique, dont les dispositifs prévus en ce sens (indemnités, formation…) ont été actés par la désormais fameuse loi du 6 août 2019. Reste encore à accompagner les agents publics dans leurs projets de mobilité (volontaire ou non, suite à une restructuration par exemple) afin que ces mobilités soient ”sécurisées”.

Pour aider les agents à piloter leur parcours professionnel, la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) vient ainsi de publier un guide intitulé“Agir pour son projet de mobilité professionnelle”.Un guide [voir ci-dessous], peut-on lire dans sa présentation, “conçu pour répondre aux besoins pratiques de ceux qui envisagent une mobilité“.

“Connaître les perspectives offertes au sein de la fonction publique”, “savoir identifier” ses compétences, “clarifier” ses attentes ou “évaluer l’impact” des mobilités sur la vie professionnelle et personnelle “n’est pas chose aisée”, y souligne la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin.

Les questions à se poser

Dans le détail, le guide de la DGAFP propose 2 “programmes de réflexion et d’action” pour que les agents puissent construire leur projet de mobilité. Le premier, explique la direction, est relatif à l’“immersion” dans la démarche de mobilité, “avec des réflexes et idées clés à garder à l’esprit tout au long de son projet”. Un programme qui invite donc les agents publics à s’interroger sur plusieurs points : “agir pour quoi ?”, “pourquoi agir ?”, “quand agir ?”, “comment agir ?” et avec quels accompagnements possibles.

Le second programme du guide de la DGAFP propose aux agents 10 “rôles-clés à explorer en fonction” de leurs besoins, parmi lesquels : “préfigurateur de son projet de mobilité”, “pilote de son plan d’actions et de sa démarche”, “animateur de son réseau socioprofessionnel”, “candidat à un emploi” ou encore “fondateur de sa nouvelle étape professionnelle”.

Une mobilité en légère hausse dans la fonction publique d’État
Au 31 décembre 2018, la part des fonctionnaires civils de l’État qui n’exerçaient pas leur activité dans leur administration ou corps d’origine était de 7,4 %. Contre 7,2 % en 2017. “Les deux principales positions de mobilité sont les détachements, représentant 40,2 % des fonctionnaires en mobilité, et les disponibilités (35,3 %)”, expliquait la DGAFP dans une étude de décembre 2019. En 2018, les ministères de l’Agriculture et de l’Écologie étaient ceux qui enregistraient la part la plus élevée de fonctionnaires en mobilité.

Article Acteurs Publics du 18 janvier 2021

Article publié le 20 janvier 2021.


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