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L’Europe au service du capital

Billet d’actualités du 16 novembre 2013
L’Europe au service du capital.
lundi, 18 novembre 2013

Le 15 novembre, pour la première fois la commission européenne a rendu un avis sur le projet de loi de finances avant son adoption par le parlement. Elle a estimé que « le projet de budget est conforme aux règles du Pacte de stabilité et de croissance, sans toutefois de marge ».

De plus, l’exécutif européen affirme que les projets communiqués par la France pour conforter ses engagements ne comportent que « des progrès limités » sur le plan des réformes.

Malgré la réduction de dépenses publiques annoncée la commission émet des doutes sur la possibilité que cela se traduise par des « économies importantes ».
Elle s’est également inquiétée sur la persistance d’un mille-feuilles administratif.
Elle réclame plus d’explications sur la maîtrise des dépenses de santé, la réforme des retraites, et la réduction du coût de travail.
Elle juge que la réforme des retraites présentée par le gouvernement « réduira le déficit du système des retraites mais ne suffira pas à l’éliminer d’ici 2020 ».
Elle regrette que les régimes spéciaux et ceux de la fonction publique présenteront « un déficit significatif à cette date ».

« La France a pris des mesures pour améliorer sa compétitivité mais de nouvelles réformes structurelles s’imposent pour réduire le coût de la main d’œuvre ».

En réponse, le ministre français de l’Economie et des Finances s’est félicité de cet avis et il a assuré que les réformes se poursuivraient. Il a confirmé que la France réduirait ses déficits grâce à un effort de 15 milliards d’euros sur les dépenses l’an prochain et que « le prochain budget triennal, qui couvrira les années 2015 à 2017, prolongera cette action ».

Prié de dire s’il y aurait donc d’autres réformes pour la compétitivité des entreprises, il a répondu : « bien sûr » et il a précisé : « nous continuerons l’effort sur le coût du travail ».

Ainsi, au lieu d’un changement radical de cap par rapport aux politiques antérieures ce qui est annoncé ce sont de nouveau reculs sociaux.
En France comme en Europe ces politiques d’austérité, aux services des banques et des grands groupes économiques, plongent les peuples dans la désespérance et nourrissent le populisme et la xénophobie.

A tous les niveaux il nous faut agir pour que la majorité parlementaire, élue en 2012 pour mettre en œuvre le changement, refuse de se soumettre au diktat des puissances financières

Article publié le 19 novembre 2013.


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