vous êtes ici : accueil > Actualité > La Fonction Publique

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte

Pas d’effet nocif avéré des masques DIM, mais une distribution toujours suspendue dans la fonction publique

Saisie par le gouvernement, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail “ne met pas en évidence de risque pour la santé” de ces masques textiles dès lors qu’ils sont portés “dans des conditions d’utilisation strictement respectées”. Mais “tout risque sanitaire ne peut être écarté”, ajoute l’agence. L’État confirme donc sa décision de retirer ces masques de la circulation au sein de ses services.
Distribués aux agents de la fonction publique d’État et notamment aux enseignants, les masques textiles de la marque DIM n’ont pas d’effet nocif pour la santé… dès lors qu’ils sont utilisés correctement. C’est ce que souligne l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans un avis qui vient d’être publié sur son site Internet .

Pour rappel, cette agence avait été saisie par le gouvernement le 20 octobre dernier pour déterminer les risques liés à l’usage de ces masques en tissu traités avec des zéolithes d’argent et de cuivre, substances soupçonnées d’être toxiques.

Ainsi, dans son avis, l’Anses “ne met pas en évidence de risques pour la santé dans des conditions d’utilisation qui seraient strictement respectées”. Et de citer, parmi ces bonnes conditions d’utilisation, un lavage avant le premier emploi et après chaque utilisation, le port pendant 4 heures au maximum ou encore le remplacement du masque dès que celui-ci est humide.
Principe de précaution

L’agence considère néanmoins que “tout risque sanitaire ne peut être écarté” si ces masques sont portés sans respect des précautions d’utilisation indiquées par le fabricant, précisément quand un masque est porté “sans lavage préalable” ou n’est pas changé en cas d’humidité.

Face à cette incertitude et comme le gouvernement l’avait annoncé le 20 octobre, l’État choisit donc de remplacer “par précaution” les masques DIM qui ont pu être distribués aux agents de l’État. “L’État confirme sa décision de retirer, au sein des services où ils étaient utilisés, ces masques de marque DIM traités par des zéolithes et de leur substituer d’autres modèles à filtration garantie ne contenant pas ces substances”, annonce ainsi Bercy dans un communiqué diffusé mercredi 28 octobre. À noter qu’une autre évaluation des risques sanitaires liés aux zéolithes est actuellement menée au niveau européen.

Article Acteurs Publics du 29 octobre 2020

Article publié le 30 octobre 2020.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.