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Ministères : les gagnants et les perdants du budget 2023

Le gouvernement Borne vient de publier son traditionnel “tiré-à-part”, qui synthétise les plafonds de dépenses retenus pour le prochain budget.

C’est un rituel toujours particulièrement scruté. Le gouvernement d’Élisabeth Borne vient de transmettre au Parlement son traditionnel “tiré-à-part”, ce document préparatoire au projet de loi de finances pour 2023 qui synthétise les plafonds de dépenses retenus pour chaque ministère pour le prochain budget.

“Les budgets ministériels prévus pour 2023 traduisent les engagements pris durant la campagne présidentielle, explique l’exécutif dans ce document. Ils permettent de préparer l’avenir”. L’occasion pour le gouvernement de mettre en avant plusieurs priorités : “soutenir l’éducation et la recherche”, “renforcer les moyens au service de la transition écologique et de sa mise en œuvre territoriale”, “accroître l’investissement productif”, “accompagner la France vers le plein-emploi” et “protéger les Français et poursuivre le réarmement régalien”.

6,7 milliards supplémentaires pour le ministère du Travail

Dans le détail, les dépenses de l’État devraient augmenter de 14,5 milliards d’euros en 2023, pour être portées à 410,8 milliards contre 396,3 milliards d’euros dans la loi de finances initiale pour 2022.

C’est le ministère du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion qui devrait sortir le mieux loti, avec une hausse de 6,7 milliards d’euros de son budget. “Cette hausse inédite résulte principalement d’un maintien, après un soutien exceptionnel en 2020 et 2021 à l’activité partielle, de l’effort soutenu en faveur de l’apprentissage, afin d’accompagner la dynamique de la population d’apprentis et en faveur de la formation, visant à mieux accompagner les demandeurs d’emploi et la formation des salariés”, détaille le gouvernement.

Autres gagnants : le ministère de l’Éducation nationale et celui de la Recherche, pour lesquels des hausses respectives de 3,6 milliards et 1,5 milliard d‘euros de crédits sont prévues. L’“ambition” de l’exécutif est de “renforcer l’attractivité du métier d’enseignant” en “poursuivant” et “amplifiant” la “revalorisation des rémunérations des personnels enseignants”.

Baisse des crédits du plan de relance

À noter aussi une hausse de 1,9 milliard du budget du ministère de l’Écologie, de 3 milliards du budget de la Défense, de 1,4 milliard d’euros du budget des forces de l’ordre et de 2,1 milliards du budget des ministères sociaux.

Quant aux “perdants” du budget 2023, le ministère de l’Économie voit son escarcelle amputée de 0,5 milliard d’euros et celui des Anciens Combattants, de 0,2 milliard. Fin de la crise sanitaire oblige, les crédits affectés au plan de relance vont également baisser de 8,6 milliards d’euros et ceux du plan “France 2030” de 0,9 milliard d’euros.

Article Acteurs Publics du 16 août 2022

Article publié le 17 août 2022.


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