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Les réquisitions n’entament pas la détermination des salariés
Depuis le 5 décembre, les salariés du secteur de l’énergie sont mobilisés contre le projet de réforme des retraites. Les sondages d’opinion, le soutien de la population et la détermination des salariés restent les mêmes. Le gouvernement, au lieu d’être à l’écoute, pratique la stratégie du pourrissement, la désinformation, la provocation et la répression.
Le personnel est en grève sur les 3 usines d’incération en Ile-de-France. La réquisition des salariés devient l’arme du gouvernement pour arrêter de rendre visible ceux qui sont invisibles.
D’ailleurs c’est la deuxième réquisition après une première qui allait jusqu’au 3 février 22h. Ce sont 81 personnes réquisitionnées dont 41 sur le site d’Issy-les-Moulineaux pour le redémarrage de l’incinérateur.
La FNME CGT dénonce ces méthodes qui démontrent que le gouvernement cherche à étouffer la contestation.
Après plus d’un mois de grève, les salariés veulent rendre visible la pénibilité de leur travail.
Donc oui, il vaut mieux des poubelles dans la rue que nos retraites et nos vies à la poubelle.
Rendre impopulaire le mouvement est le seul moyen du gouvernement pour masquer l’impopularité de son projet. Nier ou vouloir faire semblant d’écouter le mouvement social est inadmissible !
Le Premier ministre doit entendre les revendications de la CGT notamment sur la pénibilité des métiers, sur le taux de pension, sur le revenu net d’activité, sur la prise en compte des années d’études, sur l’indexation des pensions, sur les salaires et sur le financement.
La FNME CGT appelle les salariés du secteur de l’énergie à rester mobilisés pour le retrait du projet de loi sur les retraites.
communiqué CGT Mines Energie du 5 février 2020
Article publié le 10 février 2020.