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Pourquoi aller manifester le 5 octobre : muscler les services publics !

Éducation, santé, justice, eau, énergie, culture, transports, finances,… Les services publics font partie de notre quotidien.
Même si la crise sanitaire a une nouvelle fois prouvé leur importance, le gouvernement continue de les considérer comme une charge et d’organiser leur démantèlement.

Alors que l’hôpital manque de personnel, de lits et de matériel, le gouvernement persiste dans ses projets de réduction des coûts et de suppression de lits.

Organisation des entreprises publiques calquées sur le modèle privé, affaiblissement du statut général des fonctionnaires, fermeture de nombreux lieux d’accueil de proximité…
Les attaques contre les services publics se multiplient au détriment des principes d’égalité et de proximité censés le régir, mettant à mal les fondations de la cohésion sociale.
Faire preuve de réalisme pour sortir d’une crise mondiale nécessiterait plutôt de donner les moyens aux services publics de jouer leur rôle.

Des centaines de milliers de fonctionnaires doivent être recrutés rapidement. Il est indispensable de mettre fin à toutes les formes d’emplois précaires et non statutaires qui ont été développées.

Pour répondre aux besoins des populations, une réappropriation publique des biens et de la gestion publics est nécessaire. La création d’espaces démocratiques communs aux salariés, aux usagers et aux élus doit permettre la prise en compte des besoins des populations, de l’intérêt des salariés et du rôle des élus.

Les chiffres le disent : les salaires se tassent et le patronat à tendance à ne pas reconnaître la qualification des salariés.
En 2015, un salarié sur cinq occupait un emploi à bas salaire, contre un sur six en 2011.

Les femmes et les jeunes sont les plus touchés, parce qu’ils occupent plus souvent des emplois à temps partiel non choisis et sont recrutés sur des contrats de courte durée.

Le pouvoir d’achat des fonctionnaires a lui aussi été considérablement dégradé : la valeur du point d’indice est quasiment gelée depuis 2008.

Pour la CGT, les salaires doivent augmenter régulièrement en fonction du véritable coût de la vie.
C’est bien les salaires eux-mêmes qui doivent augmenter, pas le montant de primes individuelles, qui créent de fortes disparités entre salariés. Après une revalorisation urgente, la valeur du point d’indice des fonctionnaires devra augmenter chaque année.
Le montant des salaires doit intégrer les gains de productivité du travail réalisé à l’échelle du pays. Il doit contribuer à une redistribution plus favorable aux salariés.

La hausse régulière des salaires contribue, par la consommation des salariés, à la croissance économique. Elle favorise ainsi le développement de l’activité et de l’emploi.

La question de l’égalité salariale entre les hommes et les femmes doit être prise en compte dans toutes les négociations salariales. Les employeurs qui ne respecteraient pas le principe « à travail égal, salaire égal » doivent écoper de sanctions financières.
La CGT prône une augmentation du Smic à 2 000 euros brut.

Elle défend aussi la réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures sans perte de salaire. Le fruit des richesses créées doit bénéficier au plus grand nombre.

TOUS EN GRÉVE ET DANS LA RUE MARDI 5 OCTOBRE 2021

RDV 10h Place Masséna à Nice

Article publié le 1er octobre 2021.


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