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Bruit, rangement, utilisation des espaces : les premiers enseignements du flex-office

Installés depuis le 9 janvier 2023 dans des locaux flambants neufs, les agents de la direction de l’immobilier de l’État (DIE) ont été interrogés sur leur retour d’expérience autour de cette nouvelle organisation qui s’est accompagnée d’un passage au flex office. Si le premier bilan est satisfaisant, certains irritants apparaissent.

La direction de l’immobilier de l’État (DIE) à Bercy fait office de pionnière en matière de réorganisation des espaces de travail. Elle a, en effet, emménagé depuis 15 mois dans de nouveaux locaux avec des espaces entièrement ouverts qui ont donné lieu à la mise en place du flex-office et a reçu de nombreuses visites d’autres administrations souhaitant s’inspirer du projet. Quinze mois après, selon une enquête réalisée auprès des agents, le bilan est globalement positif même si quelques irritants ont été mis au jour. "Sur ces aspects, des mesures correctives nécessaires ont été mises en œuvre", assure-t-on en interne.
Globalement, le taux de satisfaction s’établit à 83 %. Dans le détail, 35 % des agents se disent très satisfaits des aménagements proposés par ces nouveaux locaux, 48 % plutôt satisfaits, 16 % pas vraiment satisfaits et 1 % pas du tout satisfaits. Concernant les conditions de travail, 39 % les estiment meilleures, 24 % disent qu’elles se sont maintenues et tout de même 17 % jugent qu’elles se sont détériorées, (le reste des répondants n’ont pas connu les anciens locaux). S’il peut toujours exister de la réticence au changement, ce dernier chiffre ne doit tout de même pas être pris à la légère.

Parmi les points de satisfaction les plus fréquemment mis en avant, on peut citer l’ergonomie des sièges et des postes de travail, mais aussi la qualité de l’éclairage avec la présence de lumière naturelle. Sont aussi mis en avant, la propreté des espaces et la possibilité de s’isoler en cas de besoin, pour travailler. Les agents se disent en revanche insatisfaits concernant le contrôle de la température ou encore au niveau de la gestion du niveau sonore. 28 % d’entre eux estiment que ce dernier est régulièrement élevé et 25 % jugent que ce niveau de bruit est régulièrement gênant.

Renforcement du collectif
Il ressort également des résultats de l’enquête que les espaces les plus utilisés restent les salles de réunions et les bulles collaboratives. Parmi les moins utilisés, figurent l’espace de co-working et la salle silence dans laquelle les agents peuvent s’installer pour se concentrer sur une tâche. L’utilisation des espaces collaboratifs varie également en fonction des usages. Ainsi, les échanges téléphoniques non planifiés se déroulent le plus souvent depuis le poste de travail mais aussi depuis les bulles et cabines. Pour participer à plusieurs à une visio, les bulles collaboratives sont le plus souvent utilisées de même que pour les visio-conférence. Les agents de la DIE ont aussi été interrogés sur les espaces de rangement mis à leur disposition et notamment les casiers nécessaires dans le cadre d’une organisation en flex-office. 32 % disent les utiliser rarement, 17 % jamais, 28 % tous les jours et 23 % régulièrement. Mais globalement, 40 % estiment qu’ils ne disposent pas d’un espace de rangement suffisant avec cette nouvelle organisation.
Au final, ces nouveaux aménagements ont un impact positif sur la convivialité et les échanges informels entre collègues, mais contribuent également à renforcer le collectif pour plus de la moitié des agents. 

Article Acteurs Publics du 14 mai 2024

Article publié le 22 mai 2024.


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