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"Il y a de graves dysfonctionnements" : une partie des employés de ce McDonald’s de Cagnes-sur-Mer en grève ce mardi

Au McDonald’s de la route de France, jouxtant le rond point menant à Shopping Promenade Riviera, une dizaine d’employés, sur la centaine que compte le restaurant, se sont mis en grève ce mardi 15 juillet 2025.

"Venez comme vous êtes", prône le slogan du géant de la restauration rapide. "Mais repartez dans quel état ?", s’interrogent désormais une partie des employés du McDonald’s de la route de France, jouxtant le rond-point menant à Shopping Promenade Riviera, à Cagnes-sur-Mer.

Si une trentaine de grévistes, sous l’égide de la CGT, devaient débrayer ce mardi 15 juillet à partir de 10h, seule une quinzaine de salariés, sur près de 110, se sont finalement mobilisés, ne permettant pas la fermeture de l’établissement.

"La faute à la direction", fustige Dominique Larose, responsable départementale de la section commerce à la CGT.

"Il y a eu des convocations, des menaces de licenciements. À McDo, les contrats sont très précaires, les employés n’ont pas le choix des armes, alors, la plupart du temps, ils se taisent et courbent le dos."

"Nous faisons des heures sup’ sans être rémunérés"

À l’inverse, une poignée de travailleurs a décidé de hausser le ton. À l’instar d’Olivier, responsable opérationnel, "bien décidé à ne plus se laisser faire" après avoir survécu à "un burn-out".

"Il y a de graves dysfonctionnements. Nous multiplions les heures supplémentaires non payées. Sous prétexte qu’il ne faut pas faire attendre le client, la direction incite fortement les collègues à ne plus prendre leur pause. Nous travaillons dans l’urgence jusqu’à la fermeture où, là encore, nous faisons des heures sup’ sans être rémunérés."

Celui qui est salarié depuis trois ans dénonce aussi "des cas de harcèlement moral, des congés attribués à la tête du client, des oublis sur salaires rectifiés des mois plus tard. L’inspection du travail a été saisie."

Autre point de crispation : "la rétrogradation de l’ancienne directrice, prévenue la veille pour le lendemain, en avril. Son salaire a aussi été revu à la baisse. Cela ressemble à une sanction pécuniaire, ce qui est illégal", relève la responsable syndicale.

Le gérant de la franchise n’a pas répondu à nos sollicitations. Le mouvement doit se poursuivre jusqu’en fin de journée.

Article Nice Matin du 15 juillet 2025

Article publié le 15 juillet 2025.


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