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LUTTES VICTORIEUSES… ÇA EXISTE !!!!

Nos syndicats Cgt sont toujours à pied d’œuvre et ne désarment pas pour argumenter, débattre, convaincre les salariés que seul le rapport de force permettra d’arracher des avancées.
Les augmentations de salaires arrachées dans les luttes sociales intenses dans le pays se situent en moyenne autour de 5 %. Elles constituent un point d’ancrage important pour en gagner d’autres.
Forts des luttes gagnantes comme celles de Tipiak, Kronenbourg, Bonduelle, Faraud, Lustucru…nos syndicats ne désarment pas. Chez Diana Pet food (56), la première grève de l’histoire de notre syndicat pendant 4 jours fortement suivie, a permis aux salariés de gagner 5 % d’augmentation des salaires, une prime de transport de
200 € / an… et un engagement de rattrapage des salaires de 1,5 % par an en préalable aux négociations salariales et ce, pour les quatre prochaines années.

Au Parc des Oiseaux (01), notre syndicat a mené un travail de conviction de haut niveau pour convaincre les salariés de porter leurs revendications. Ils ont combattu les velléités patronales de leur octroyer une prime. Pour eux, il était essentiel de privilégier des augmentations de salaires pérennes assujetties à cotisations sociales contrairement aux primes aléatoires. Ils ont gagné une augmentation mensuelle de 200 € pour l’ensemble des salariés soit 12,5 % pour les salaires inférieurs à 1 800 €, 8 % pour ceux inférieurs à 2 700 €… Chez Benedicta (59), après 7 jours de lutte et la force du syndicat Cgt ont permis d’arracher 120 à 140 € de plus par mois.

Si dans nos secteurs les patrons mesurent l’amplification de luttes, ils pensent y répondre à coup de « primes », à l’image de Nestlé qui « bon seigneur » lâche une minable augmentation des salaires de 2,3 % et qui, pour tenter d’étouffer les résistances, rajoute 850 € d’abondement à l’intéressement pour le porter à 2 000 €.

Dans le groupe Danone, la Cgt est sur le pont et exige partout la réouverture des négociations salariales car ce ne sont pas les 2,5 % accordés qui vont compenser la perte de pouvoir d’achat, Ça bouge chez Evian, Badoit ou Volvic.

De plus en plus nombreux les salariés prennent conscience que l’argent existe pour satisfaire leurs revendications légitimes. Les luttes pour arracher des augmentations de salaire résonnent partout dans le pays. Et ce n’est pas fini.
Notre fédération appelle les salariés à amplifier encore le combat et à faire du 1er mai une grande journée de luttes des travailleurs.

Montreuil, Le 26 avril 2022

Article publié le 29 avril 2022.


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