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PROJET DE LOI DE FINANCE RECTIFICATIVE (PLFR) 2022 On ne réglera pas les problèmes de pouvoir d’achat avec de la charité !

LES MESURES ANNONCÉES par le gouvernement ne sont largement pas à hauteur de la situation ! Alors que l’inflation galope entre 5,8 (en juin sur un an) et 6,8 % (attendue pour septembre), celui-ci octroie dans sa bonté toute relative :
• Une indemnité carburant de 200 ou 100 euros pour les bas salaires (ex : célibataire gagnant moins de 1 061 euros bruts ou couple avec moins de 2 123 euros bruts). 100 euros supplémentaires pour les « gros rouleurs » ;
• +4 % pour le RSA, Aide adulte handicapé (AAH), bourses étudiantes, pensions retraites.
• Un allègement des conditions pour l’aide à l’achat de voitures électriques (pour celles et ceux qui peuvent se les payer) ;
• Relèvement du plafonnement du bouclier tarifaire gaz et électricité de 4 % et report d’un an de la suppression du tarif réduit de l’accise sur le gazole non routier ;
• Une aide exceptionnelle de rentrée de 100 euros par foyer + 50 euros par enfants pour les bénéficiaires du RSA, RSO, Allocation sociale spécifique et personnes âgées, AAH et boursiers percevant l’allocation logement ;
• La fin de la redevance audiovisuelle : restructurations mortifères à prévoir dans tout le secteur !

Il est inconcevable que l’on s’attaque aux modalités de financement d’un service public pour augmenter le pouvoir d’achat ! ;
• La réduction des cotisations maladie et maternité des travailleurs indépendants dont le revenu est proche du SMIC (compensé sans véritable garantie par le budget de l’État) ;
• L’augmentation du plafond de la prime d’intéressement (aucune obligation et profitable surtout aux cadres) ;
• L’augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice pour les fonctionnaires. L’extension du Ségur à certains personnels soignants et socio éducatifs de la Fonction publique.

Pour la CGT, c’est bien la question de la réappropriation des richesses qui doit être au cœur des politiques salariales de pouvoir d’achat, c’est-à-dire les questions centrales telles que les salaires, le SMIC, les minima de branches, l’accès à des emplois stables et pérennes, la solidarité intra et intergénérationnelle… Ce n’est pas la voie empruntée par ce gouvernement :
• Exit un SMIC à 2000 euros brut avec augmentation automatique de toutes les grilles de salaires dès lors que le SMIC est augmenté ;
• Exit des négociations salariales immédiates dans les branches, les entreprises et les administrations, une augmentation des pensions des retraités avec un minimum de 2 000 euros brut....

La suite sur le tract CGT Fonction Publique

Article publié le 22 juillet 2022.


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