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Les gouvernements successifs ont engagé des séries de réformes qui, à chaque fois, sont expliquées par des contraintes économiques. Cela se vérifie sur les retraites mais aussi concernant la SNCF.
C’est pourtant la question d’un choix de société qui est posée dans les deux cas.
Le nôtre est meilleur, défendons-le !
À l’instar de ses prédécesseurs, le gouvernement actuel engage une réforme de notre système de retraite qui n’a pour seul objectif d’abaisser les ressources financières de notre système par répartition.
D’autres réformes récentes, comme celle du système ferroviaire en 2018, ont été imposées, répondant de la même philosophie. Nous en voyons aujourd’hui les premières conséquences.
LIQUIDATION DES RETRAITES
Le droit à une retraite décente doit être une bataille de l’ensemble du monde du travail car il intègre les questions d’emplois (qualité/quantité), de niveaux de salaire, concourant au financement des régimes de retraite.
Pour pérenniser notre système de retraite par répartition et un départ à 60 ans (50 et 55 ans pour les cheminots), la CGT propose :
• D’augmenter les salaires, ce qui permettrait des cotisations supplémentaires ;
• De créer plus d’emplois (ex. : 100 000 emplois dans le privé = 800 millions d’euros de cotisations supplémentaires, 100 000 emplois dans la fonction publique hospitalière = 1,5 milliard de cotisations…) ;
• En finir avec les exonérations de cotisations sociales, elles s’élèveraient, en 2023, à 84 milliards d’euros.
Ce ne sont que quelques exemples. Des moyens concrets existent pour financer nos retraites de manière pérenne.
Le droit à une retraite décente doit être combattu sans relâche....
La suite dans l’info luttes CGT Cheminot
Article publié le 25 janvier 2023.